EL RANCHO DE ANTONIA- Mexico, 2012-....










Antonia, la grand-mère de mon épouse provenait d’un petit village dans l’état de Zacatecas au Mexique. Elle a quitté à l’époque son village pour suivre son mari maçon dans le bâtiment qui, avec le temps, se forme à la musique classique, au violon et rejoint plus tard les principaux orchestres symphoniques du pays. Il l’emmène dans les grandes villes du pays. De son vivant, elle retournait “au Rancho” pour retrouver sa famille, retourner aux sources. Quand je les ai accompagnés les premières fois, le village n’apparaissait pas encore sur Google Maps. Situé dans un paysage semi-désertique, ces familles vivaient dans le passé de l’agriculture. Chaque année, nous allions visiter le Tio Alfonso qui possédait sa plantation de raisins tandis que d’autres hommes travaillaient dans la  mine d’or appartenant à une des personnes les plus riches au monde, située à quelques kilomètres du village. Beaucoup d’autres hommes étaient partis aux Etats-Unis et envoyaient de l’argent à leur famille restée au Rancho. Je les retrouve d’année en année, les photographie, vois grandir  les enfants et me plonge dans leurs albums de famille... J’espère pouvoir y retourner prochainement  pour continuer à y réaliser des prises de vue.    
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Antonia, my wife's grandmother, came from a small village in the state of Zacatecas in Mexico. She left her village at the time to follow her husband, a mason in the construction industry, who over time trained in classical music, the violin and later joined the main symphony orchestras in the country. He took her to the big cities of the country. During her lifetime, she returned "to the Rancho" to find her family, to return to her roots. When I accompanied them the first times, the village did not yet appear on Google Maps. Located in a semi-desert landscape, these families lived in the past of agriculture. Every year, we went to visit Tio Alfonso who had his grape plantation while other men worked in the gold mine belonging to one of the richest people in the world, located a few kilometers from the village. Many other men had left for the United States and sent money to their family who remained in the Rancho. I meet them year after year, photograph them, watch the children grow up and immerse myself in their family albums... I hope to be able to return soon to continue taking photos there.








































Édition El Rancho de Antonia





Présentation de l’édition El Rancho de Antonia / Wirikuta et de quelques tirages
dans le cadre de l’exposition collectiveWILDERNESS
NO FOUND PHOTO FAIR, PARIS, 2012.









   WIRIKUTA, THE WAR OF GODS